Comment échapper au stress des fêtes de fin d'année ?
Alors que les enfants attendent Noël avec impatience, pour de nombreuses personnes, les fêtes de fin d’année sont synonymes d’anxiété et de stress. Si la majorité d’entre nous aiment cette période, différentes études montrent qu’environ 30 % des Français n’aiment pas Noël. La raison ? Peur des conflits familiaux, de la solitude, des repas excessifs ou du stress organisationnel.
Aujourd’hui, l’idée de fêter la fin d’année est synonyme de bonheur et de partage est tellement ancrée dans notre subconscient qu’il est difficile d’y échapper. Mais l’hyperconsommation qui entoure cette période lui fait parfois perdre tout son sens. La peur de certaines questions, des jugements, des commentaires, la découverte de certains schémas familiaux toxiques, se sentir différent, isolé… sont autant d’éléments à prendre en compte et qui peuvent vous gâcher les fêtes de fin d’année.
Cadeaux, famille, stress… Pourquoi certaines personnes détestent les fêtes de fin d’année ?
Décorations, repas de famille et cadeaux… Dans à peine un mois, la magie de Noël battra son plein avec la Saint-Sylvestre le 24 décembre. S’il y a généralement de la bonne humeur et de la convivialité à cette occasion, certaines personnes n’apprécient pas vraiment cette réunion de famille.
Cadeaux : stress et déception
Difficile d’imaginer Noël sans cadeaux. C’est le stress lié à la recherche de cadeaux que les répondants appréhendent le plus. 42 % chaque année redoutent ce moment.
Une étape d’autant plus redoutable quand on sait qu’un Français sur deux (51 %) a déjà reçu un cadeau qui ne lui a pas plu. Pour ne pas décevoir vos proches, évitez les vêtements/chaussures, que 19 % des hommes citent comme le pire cadeau qu’ils aient reçu, mais aussi les objets de décoration, qui sont cités par 18 % des femmes.
Parmi les déçus, la grande majorité (68 %) garde encore le cadeau, même s’il ne l’aime pas et ne l’utilisera probablement jamais. Seuls 15 % le revendent et 11 % le donnent à quelqu’un d’autre. Ces chiffres pointent un aspect particulièrement dommageable de cette période de fêtes de fin d’année : la surconsommation. Les Français le savent très bien. 35 % citent ce problème comme le deuxième aspect le plus dégoûtant.
La surconsommation s’applique également à la nourriture, car la suralimentation occupe le troisième rang sur la liste des aspects désagréables de Noël.
Trop de pression à Noël ?
Malheureusement, le stress ne se limite pas aux cadeaux. Alors que Noël se fête traditionnellement en famille, 21 % des Français craignent les engagements et événements familiaux.
Cadeaux, décorations, repas… Pour certains, Noël implique beaucoup d’organisation, ce qui peut provoquer beaucoup d’anxiété.
Les femmes sont souvent au premier plan de ces grandes réunions familiales. Dans 60 % des cas, ce sont les femmes qui préparent le repas du réveillon. Cet écart se creuse avec l’âge : plus de deux femmes sur trois (70 %) mais moins d’un homme sur deux (46 %) de plus de 35 ans déclarent cuisiner à cette occasion. Et parmi les personnes de tous âges qui ne cuisinent pas elles-mêmes, 38 % citent leur mère comme cuisinière. Seuls 7 % citent leur père.
Faire la fête avec ou sans alcool ?
A table, peu de familles peuvent se passer de champagne ou de vin. Seuls 22 % des Français ne boivent pas d’alcool du tout à Noël.
L’aspect social de l’alcool semble être la principale raison pour laquelle les Français en consomment. 44 % déclarent aimer boire en famille. Cet effet de groupe peut cependant se transformer en pression pour certains : 17 % des Français boivent parce que tous les autres convives boivent aussi.
Selon eux, l’alcool aide surtout les Français à passer de meilleures vacances. 33 % citent l’alcool comme un stimulant de l’humeur et 31 % pensent que se saouler à Noël les fait se sentir mieux. Cela améliore ainsi leur humeur même lorsqu’ils sont de mauvaise humeur.
Enfin, seuls 27 % des Français déclarent boire de l’alcool à Noël parce qu’ils en aiment le goût. Forcément, cela se paye parfois le lendemain. Si plus d’un Français sur deux (63 %) boit de l’alcool sans dépasser le seuil d’ivresse le jour de Noël, 13 % sont au moins un peu ivres à cette occasion. Attention à la gueule de bois…
L’hiver, une période déprimante de l’année ?
Il est bien connu que l’hiver affecte notre comportement et notre humeur. Les jours raccourcissent, le gel se fait de plus en plus oppressant, l’ambiance est maussade. De nombreuses études montrent à quel point le corps est dépendant de la lumière et à quel point elle est bénéfique pour l’esprit. Puisque la lumière régule notre horloge interne, il est normal que ces changements climatiques affectent notre état d’esprit.
En effet, le manque de soleil, mais aussi d’exercice physique, contribue à la fatigue, provoquant parfois une perte de désir et des troubles du sommeil. Et tout fonctionne comme un cercle vicieux, plus nous sommes inactifs, plus nous devenons « paresseux ». De plus, le soleil nous fournit les 2/3 de nos besoins en vitamine D (nécessaire à l’absorption du calcium et du phosphore).
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