Pourquoi il faut opter pour la méditation !
Pratique ancestrale dans les religions, la méditation se pratique de plus en plus dans des contextes plus laïques. Des recherches récentes en neurologie tendent à prouver l’intérêt de cette discipline dans un mieux-être et une plus grande ouverture aux autres.
C’est un entraînement de l’esprit quotidien, un travail auquel le méditant doit s’astreindre avec la même assiduité qu’un sportif ou un musicien. Le but n’est pas d’anesthésier toute sensation en vue d’obtenir une pseudo-béatitude baba cool. Bien au contraire, méditer est une science qui rend l’esprit libre, clair et actif, à force d’exercices précis.
A la longue, on se débarrasse de la rumination morbide générée par nos affects les plus négatifs comme le ressentiment, l’auto-dévalorisation, l’envie, la haine de soi et des autres. La méditation, notamment celle sur l’amour altruiste, ne produit que de bonnes émotions dans le cerveau.
Ces études scientifiques prouvent, entre autres, que, lorsque l’on médite, plusieurs aires du cerveau liées à la bienveillance, au sentiment d’affiliation avec autrui et à l’empathie sont activées, provoquant des émotions positives, tandis que d’autres, liées notamment à l’agressivité, sont désactivées.
Les pratiques méditatives apportent, entre autres, des réponses à nos manques. Nous souffrons de carences de calme, de lenteur, d’approfondissement, etc. Il est de plus en plus rare d’avoir la paix autour de soi : on fait ce qu’on a à faire, selon les multiples sollicitations reçues par le biais des écrans par exemple. Avec la méditation, on réintroduit ces moments de paix grâce à des exercices pendant lesquels on apprend à ralentir, à rester inactif pour savourer chaque seconde.
Si la méditation peut paraître chronophage au premier abord, elle nous rend plus présent, nous permet de réduire le temps que nous perdons en activités inutiles et de faire les choses autrement : de manière plus attentive, plus centrée, plus apaisée… Le corps vit toujours au présent, c’est notre esprit qui vagabonde dans le temps. Donc, chaque fois que l’on revient au corps, on revient au présent !